La Torre del Barranc d'Aigües, tout comme la Torre de la Illeta, a été construite dans la seconde moitié du XVIe siècle dans le cadre du réseau de tours de guet situé le long de la côte valencienne pour prévenir les attaques. de pirates berbères. Il est situé dans un paysage protégé d'une grande beauté, qui était la frontière entre les royaumes de Castille et d'Aragon jusqu'en 1296, date à laquelle le monarque Jaime II a annexé définitivement ces territoires à la couronne aragonaise et au royaume de Valence. Bien que la partie supérieure de la tour soit assez détériorée, elle conserve le reste de sa physionomie, ce qui nous permet de deviner sa structure d'origine.
Les personnes âgées se rappellent de cet ensemble en tant qu’une usine textile et même, de façon intermittente, en qualité de prison. Le spectaculaire processus de réhabilitation suivi par le palais de Altamira , ou alcazar de la Señoría,transforme ce monument dans l’une des forteresses mieux conservées de la province d’Alicante, et en même temps est un point de référence monumentale indispensable et vital pour la ville. Entre le XVe et XIXe siècles, le Donjon, était le lieu de résidence des seigneurs d’Elche. Aussi, la tour a accueilli aux monarques pendant leur séjour à la ville : Jaques II, Pierre IV et les rois catholiques, et aussi les séances du Conseil générale de la ville ont été célébrés ici jusqu’au XVe siècle. L’usine et la prison La construction du palais de Altamira consistait en plusieurs phases. La première phase corresponde à la période islamique, entre les siècles XIe et XIIIe. Aujourd’hui, avec le reste des logements et les égouts invisibles, il est possible d’observer quelques façades de la muraille de cette époque, ainsi qu’une porte monumentale et une tour, celle du Donjon, dont le rez-de-chausse appartient à cette période. La deuxième phase, entre les siècles XVe et XVIe, a eu lieu après la prise de possession de ce territoire par Gutierre de Cárdenas. Cette rénovation, définie par une action ample et contondante, donne forme aux lignes générales de la physionomie actuelle du palais. Plus tard, des le XVIIIe siècle, le comte de Altamira a adossé à la façade originale une maison seigneuriale à deux étages, laquelle aujourd’hui forme la façade du sud. Son plan est polygonal, avec des angles définies par des cubes circulaires en saillie, sauf la zone occupée par le Donjon, dont le plan est carré et à trois étages. Les salles et les pièces de l’aile ouest étaient de façon intermittente, depuis le XVIIIe siècle et jusqu’à 1959, une prison. En 1915, un industriel local acquis le bâtiment et construit une usine textile dans le cour d’armes, adossée à la muraille de l’Est. Cette usine a fonctionné jusqu’à la fin des années soixante, parallèlement avec la prison. Ce cour d’armes occasionnellement est transformé en une magnifique scène pour des évènements culturales et sociaux. Restauration Après l’expropriation par la Mairie, durant les années soixante-dix du dernier siècle, la restauration du bâtiment, et même des pièces de l’ancienne usine, est réalisée. Une fois les pièces sont récupérées, elles sont déstinés à accueillir le musée archéologique municipal Alejandro Ramos Folqués. Après une autre restauration en 2005, grâce à laquelle les vestiges de la forteresse originelle ont été découverts (y compris la grande porte d’accès du bassin versant de la fleuve, dont la existence était inconnue). L’ensemble a été intégré dans le nouveau musée archéologique et d’histoire d’Elche (MAHE). Ce centre est inauguré en 2006 en même temps que la Dame d’Elche revient à la ville pour un séjour de six mois, exposée sur le premier étage du Donjon, où aujourd’hui une copie exacte du buste ibère est exposé, cédée par le Musée archéologique provincial (MARQ).
La Villa de Xàbia a été protégée et entourée de murailles jusqu’en 1874, année marquant la démolition définitive des remparts qui faisaient le tour des chemins de ronde actuels. Plusieurs années auparavant, à partir du début du XIVème siècle, l’agglomération urbaine primitive de Xàbia avait une enceinte défensive qui à peine a laissé des traces. Les restes localisés dans le secteur de l’avenue Príncipe de Asturias, ancien chemin de ronde connu sous le nom de « muraille d’en-haut », correspondent au mur et aux trois contreforts talutés qui formaient une sorte de barbacane ou mur avancé. Cet élément défensif a été construit au début du XIXème siècle, probablement lorsque le Portal Nou a été ouvert (18 mai 1805), ou peut-être à la suite de la guerre de Napoléon. Ces parements, qui ne conservaient qu’environ 40/50 cm de hauteur, sont faits de maçonnerie en pierre calcaire liée au mortier de chaux, qui utilisait les blocs en pierre de tuffeau à la partie frontale des contreforts talutés. L'intervention architecturale actuelle a été de consolider et de protéger l'œuvre originale, en soulevant les murs d'environ 60 cm pour les rendre plus visibles.
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