Il a été construit par les Almohades entre la fin du XIIème et le début du XIIème siècle. Après la reconquête chrétienne du XIIIème siècle, les murs principaux ainsi que la muraille ont été construits lors de l’édification de renfort que rendait nécessaire le caractère historique de la frontière de Jijona, qui depuis le Traité d’Almizra en 1244 a représenté la limite entre les Royaumes d’Aragon et de Castilla jusqu’en 1304, année où les conquêtes de Jacques II ont annexé au royaume de Valence les villes du sud d’Alicante. Jusqu’à cette date, le château s’est imposé comme élément clé de la défense de la frontière du Royaume de Valence. Aux pieds du château, vers l’Est, s’est étendue la ville de Jijona. Il a petit à petit perdu de son importance au Moyen Âge et les réparations se faisaient de plus en plus rares. La dernière réparation importante enregistrée date du XVème siècle. On trouve également quelques travaux mineurs au XVIème siècle. Pendant la Guerre de Succession, il a servi de refuge aux habitants de Jijona qui soutenaient la cause de Philippe V. Il fut attaqué par les troupes autrichiennes d’Habsbourg qui le détruiront presque entièrement. En 1708, il devint propriété des habitants de Jijona par privilège royal concédé par Philippe V.
Entre les XIIIème et XIVème siècle la ville de Calpe s’est fortifiée pour se protéger des attaques musulmanes. Sa situation côtière a fait que la population souffrait continuellement des attaques de pirates, c’est pourquoi au XVIème siècle Charles V a ordonné la réparation de ces fortifications. Les voisins avaient accès à la citadelle par un unique portail appelé « El Portalet ». L’attaque la plus importante a eu lieu en 1637. Les pirates berbères ont envahi la ville sans être vus. Les sentinelles étaient endormies et les pirates ont pu passer les fortifications en utilisant des échelles. Au cours de cette attaque, ils ont capturé presque tous les habitants de Calpe. Une autre attaque mémorable qu’a subie la ville et qui est à l’origine des fêtes de ses saints patrons, a eu lieu le 22 octobre 1744. Après cette attaque de pirates, un projet pour fortifier la ville a été lancé, et une seconde fortification a été construite, qui entourait le faubourg et la vieille citadelle. Le "Torreó de Peça" est nommé d'après un fort du XXème siècle qui à cette époque avait une pièce d'artillerie.
Le domaine rural Villa Marco date de la moitié du XIXe siècle et a eu une grande importance dans la zone agricole connue sous le nom de Huerta de Alicante. Au début du XXe siècle, il a acquis un caractère résidentiel et le propriétaire de l’époque, René Bardin, l’a doté d’un style moderniste avec des influences originales de l’art colonial français qui le différencient du reste des propriétés encore conservées dans l’agglomération. Ses beaux jardins à la française furent créés au début du XXe siècle sous les auspices de René Bardin, père de celui qui deviendrait consul honoraire de France à Alicante, propriétaire du domaine à l’époque. Soigneusement conservés tout au long de l’histoire, ils ont subi quelques modifications en respectant toutefois leur morphologie d’origine. Les jardins entourant la maison sont sillonnés par plusieurs sentiers flanqués de vasques et de pots de style classique. Le jardin se compose de cinq parties : le jardin arabe (utilisé comme huerta à l’origine), le dénommé jardin historique, où se trouvent les exemplaires de plus grande envergure, le jardin d’accès qui servait d’entrée aux calèches, un petit jardin méditerranéen (avec des plantes autochtones) et une grande pinède représentant une forêt méditerranéenne. Les jardins abritent deux sculptures du célèbre artiste alicantin Vicente Bañuls : La Noche (la nuit) et La Marsellesa.
Travail de sculpteur Alicante de Arcadi Blasco, construit en 1990, et a noté pour son architecture unique. Il se compose de deux parties , l' une sur le sol, symbolisant un bateau, et l'autre en mer (actuellement sur le sable de la plage), symbolisant une balise (ou mât). Hommage aux hommes de la mer, représente l' union et la dépendance que notre population et ses habitants ont historiquement avec la mer , vital pour la vie et l' économie de El Campello depuis des décennies
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